Les inscriptions à l'ANPE en baisse

L'entrée en application, fin octobre, de la loi sur le travail, l'emploi et le pouvoir d'achat votée en juillet, qui encourage le paiement d'heures supplémentaires défiscalisées, sera-t-elle un frein à la création d'emplois ? Lors d'un déplacement, mardi 30 octobre, dans une petite entreprise des Mureaux (Yvelines), Christine Lagarde, ministre de l'économie, des finances et de l'emploi, s'est voulue rassurante : "Cette mesure n'a jamais empêché d'embaucher. Elle permet aux salariés de travailler plus pour gagner plus", a-t-elle déclaré aux salariés de cette société, qui dépassent régulièrement le plafond des 39 heures.

Le bilan des heures supplémentaires, du nombre de salariés concernés comme du coût pour les finances publiques, ne pourra, en fait, être dressé qu'au début de l'année 2008. Sans attendre, Mme Lagarde a enregistré la "bonne nouvelle", annoncée mardi par son ministère, de la baisse de 1,4 % des demandeurs d'emplois inscrits à l'ANPE dans la catégorie 1 - personnes à la recherche d'un emploi à temps plein et n'ayant pas travaillé plus de 78 heures. Après une remontée de 0,6 % en août, leur nombre a diminué de 28 000 en septembre pour atteindre 1 942 600 personnes, soit une chute de 9 % en un an. Cette réduction est plus faible (- 0,8 %), si l'on intègre les demandeurs d'emploi disponibles pour une activité réduite soit, au total, 2 081 000 personnes.

La reprise profiterait aux jeunes de moins de 25 ans (- 1,5 %) ainsi qu'aux chômeurs de longue durée (- 2,5 % pour les personnes inscrites depuis un à deux ans). Les licenciements économiques (+ 4 %) et individuels (+ 6 %) restent, avec les fins de contrats en CDD (+ 2,1 %), les raisons principales des premières inscriptions. Les radiations administratives et les absences au contrôle (185 500 personnes) ont aussi fortement augmenté.

La publication de ces chiffres alimente la polémique. L'Observatoire des conjonctures économiques (OFCE) a attiré l'attention sur les risques "de ne commenter tous les mois que l'évolution des demandes d'emploi, (qui) donne une mauvaise image du chômage." L'Insee devrait publier le 12 novembre le taux de chômage du deuxième trimestre avec un nouveau mode de calcul selon les normes du bureau international du travail (BIT).

source : Le Monde

Les inscriptions à l'ANPE ne refletent en rien le veriatable taux de chomage dans notre pays, l'inscription aupres de cette administration etant facultative, rien n'empeche les gens de preferer s'incrire dans les societes privees telles que Adecco, Vedior Bis, Manpower (et j'en passe). En s'inscrivant dans ces societes, ces chomeurs sont incinnues dans les fichiers de l'ANPE (si ils n'y sont pas inscris) et elle donne donc des chiffres erronnees aux citoyens francais.
Il faudrait donc creer un passage obligatoire à l'ANPe avec une inscription à la clef, comme ca les chiffres du chomage donnes tout les mois auraient un peu plus de sens.

Amicalement GuiGui.