El CHE...

Un visage barbu, un regard provocant, de longs cheveux en bataille sous un béret, c'est l'une des figures les plus connues du monde. La photographie d'Ernesto «Che» Guevara, prise en 1960 par Alberto Korda, est l'image qu'agitent aujourd'hui nombre de militants altermon- dialistes, mais elle est également devenue une marque commerciale universelle. Elle apparaît sur des cigarettes, des glaces, une marque de maillots de bain; elle est même tatouée sur la peau de certains joueurs de foot.
Comment expliquer cet extraordinaire engouement pour le Che, un Argentin qui, voilà exactement quarante ans, fut capturé et abattu en Bolivie ? En partie par l'obstination avec laquelle il a rempli la mission qu'il s'était assignée, à savoir que «le devoir du révolutionnaire est défaire la révolution».
Frêle, asthmatique, il rejoint à Cuba la guérilla de Fidel Castro dans la Sierra Maestra. Après la victoire, on le voit encore les armes à la main au Congo et en Bolivie. Il combattra les nombreux dictateurs que soutiennent les Etats-Unis sous couvert d'anticommunisme quand la guerre froide bat son plein.
Sa popularité retrouvée doit beaucoup au renouveau de l'antiaméricanisme. Qu'il soit mort jeune, à 39 ans, est un facteur supplémentaire : si le Che était devenu membre de la gérontocratie cubaine, il ne serait sans doute pas devenu le James Dean de la politique mondiale. A Cuba, il est le saint patron. Ses reliques présumées font l'objet d'un culte officiel.
Mais plus il est vénéré, plus on s'éloigne de ce que fut l'homme. Guevara était un marxiste impitoyable et dogmatique, qui ne cherchait pas à libérer les peuples mais à instaurer une tyrannie. Dans la Sierra Maestra, il abattit ceux qu'il soupçonnait de trahison. Après la victoire, Fidel Castro lui confia les pelotons d'exécution qui liquidaient les «contre-révolutionnaires». Ministre de l'Industrie, il se fit le champion des expropriations de la moindre ferme ou boutique. Ses exhortations à mener des actions de guérilla ont causé la mort de milliers déjeunes idéalistes, favorisé l'arrivée au pouvoir de dictatures sanguinaires et retardé l'arrivée de la démocratie. Malheureusement, la plupart de ceux qui achètent le tee-shirt l'ignorent ou s'en moquent.

Guevara est désigné procureur d'un tribunal révolutionnaire qui exécute plus d'une centaine de policiers et militaires du régime précédent jugés coupables de crimes de guerre, puis il crée des camps de travail et de rééducation.

Enfin moi je pense qu'il faut plus voir ce qu'il a fait comme un acte de propagation de ses idées et un "idéologiste" Marxiste...

Juste pour Info, Cuba fonctionne sur ça, et ça marche, bon c'est pas la grande vie, mais bon ^^" Y'a 0% de chômage quoi :]

kevin a écrit:Merci pour ton aveu !

GuiGui a écrit:Je ne comprend pas bien ce qu'a mis Kevin.

D'ailleurs maitrise parfaitement l'éditage Oui je sais ce mot n'existe pas^^